Y’a du bon data à l’Assemblée nationale

C'est une petite révolution qui a soufflé sur l'Assemblée nationale, emportant avec elle la poussière des vieux dossiers et ouvrant en grand les portes de l'auguste Chambre. Explications...

Depuis lundi, l’Assemblée nationale a ouvert un site pour accéder à ses données en format “open data” pour les rendre accessibles à tous sur internet dans un format “librement exploitable et réutilisable sans restriction technique, juridique ou financière”, selon un communiqué de la présidence.

Sont disponibles les jeux de données concernant les députés “actifs” ; les questions écrites et orales avec les réponses du Gouvernement ; les réunions tenues à l’Assemblée et, pour les réunions des commissions, les participants et les excusés ; la réserve parlementaire et la liste des représentants d’intérêt enregistrés sur le Registre de l’Assemblée. Lundi 29 juin s’y ajouteront les amendements en séance publique et en commission et la liste des députés depuis le début de la XIe législature (juin 1997).

En juillet, ces données seront complétées par les éléments des dossiers législatifs, et la liste des personnes ayant été député, sénateur ou ministre depuis juin 2012, puis, à la fin de l’année, par les comptes rendus de la séance publique, les résultats des scrutins publics et la liste des personnes auditionnées en commission.

Cette mesure de mise à disposition des données en “open data” s’inscrit dans le programme fixé en octobre par le président de l’Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), qui a décidé de placer cette année parlementaire “sous le signe de la révolution numérique”, avec notamment l’expérimentation d’une consultation des citoyens sur un projet de loi, entamée par le texte sur la fin de vie. Selon le président de l’Assemblée nationale, “plus de 800.000 documents seront accessibles en “open data” d’ici fin 2015″.

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