Une convention d’objectifs et des moyens pour réduire les inégalités territoriales

Réduire les inégalités territoriales et favoriser la réussite éducative de tous les élèves : tels sont les enjeux de la convention d'objectifs triennale qui a été signé, lundi 7 octobre à Grenoble, par Vincent Peillon, ministre de l'Education nationale, George Pau-Langevin, ministre déléguée à la Réussite éducative, et François Lamy, ministre délégué à la Ville.

Avec cette convention d’objectifs triennale, le gouvernement souhaite que “les géographies de la ville et de l’Education nationale soient rapprochées et mise en cohérence pour faire en sorte que les écoles et collèges accueillant une majorité d’élèves issus des quartiers prioritaires de la politique de la Ville soient classés en éducation prioritaire.

Afin que les objectifs de la refondation de l’Ecole bénéficient à la réussite éducative de ces élèves (scolarisation des moins de trois ans, réduction du nombre de décrocheurs, parcours d’éducation artistique et culturelle, implication des parents, internats de la réussite), des moyens de la refondation de l’Ecole iront en priorité vers ces quartiers :
> 25% des postes créés pour la scolarisation des moins de trois ans et pour le dispositif “Plus de maîtres que de classes” le seront dans les établissements situés dans les quartiers prioritaires de la politique de la Ville.
> Les moyens dédiés à la lutte contre décrochage et les emplois administratifs, médico-sociaux et de la vie scolaire seront prioritairement affectés à ces écoles et établissements.
> Le dispositif des emplois d’avenir professeurs, par sa logique de promotion sociale, bénéficiera à de nombreux jeunes issus des quartiers de la politique de la ville.

Les trois Ministères s’engagent également à soutenir, notamment financièrement, les dispositifs de réussite éducative et le développement des activités périscolaires dans le cadre de la réforme des rythmes éducatif. Dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, les dispositifs permettant aux élèves exclus des établissements les plus en difficulté d’être pris en charge pendant la période d’exclusion, en s’appuyant sur les établissements scolaires et les associations de la politique de la ville seront développés.

Par ailleurs, en préparation de la réforme de la politique d’éducation prioritaire, une consultation de l’ensemble des réseaux d’éducation prioritaire est en cours. Les remontées des réseaux serviront de base aux travaux des assises académiques ou inter-académiques qui se tiendront en novembre. Ces assises associeront l’ensemble des partenaires de l’école indispensables à la réussite de l’éducation prioritaire.

 

Laisser un commentaire