« Je quitte ce ministère que j’aime pour éviter tout mélange des genres. Je le fais le cœur tranquille car c’est le Premier ministre qui reprend mes attributions, épaulé par Benoist Apparu (promu ministre délégué, NDLR) et Thierry Mariani », a expliqué l’élue de l’Essonne qui s’est dite émue mais pas au point d’oublier de se livrer à un autosatisfecit en règle.
François Fillon y est aussi allé de son couplet, félicitant NKM pour son « travail » et son « engagement ». « Nous avons voulu maintenir l’unité du ministère de l’Écologie, tout en n’estimant pas raisonnable de nommer un nouveau ministre pour quelques semaines », a-t-il déclaré.
Un choix qui ulcère les ONG environnementales. « Accepterait-on aussi facilement la vacance du ministère de l’Économie et des finances ? Qui peut croire que le Premier ministre aura du temps à consacrer à ces problématiques ? », demandent ainsi Les Amis de la Terre qui fustigent le « mépris de Nicolas Sarkozy à l’égard des problématiques environnementales ». Agir pour l’environnement estime pour sa part que la préparation du sommet Rio + 20 de juin « nécessite au contraire la présence d’un ministre à plein temps ».