Un air de déjà-vu

Depuis dimanche, tout le nord de la France subit une importante pollution aux particules fines (PM 10). Ce, presqu'un an jour pour jour après l'épisode de mars 2014 qui avait conduit à la mise en place de la circulation alternée dans la capitale…

En cause : « les contributions combinées des émissions de l’épandage agricole, du trafic routier et du chauffage résidentiel ou tertiaire », expliquent dans un communiqué les présidents des différentes Associations agréées de surveillance de la qualité de l’air (Aasqa) du pays, justement réunis au siège d’Airparif.

A Paris, la municipalité maintient les mesures prises en début de semaine (gratuité partielle des services Autolib’ et Vélib’, stationnement résidentiel gratuit) et demande à l’État « de mettre en œuvre la circulation alternée dès jeudi, ainsi que le contournement de l’Île-de-France par les poids-lourds de transit, tout en appelant le Stif à appliquer la gratuité des transports collectifs ».

France Nature Environnement (FNE) rappelle justement que, grâce à un arrêté ministériel de juillet 2014, « les autorités peuvent déclarer la circulation alternée dès le quatrième jour de dépassement » et que « cette mesure n’est efficace que si elle est activée tôt et s’accompagne, a minima, de la gratuité des transports en commun et du stationnement résidentiel ». L’an dernier, l’État ne l’avait déclenché qu’au bout de dix jours…

« Ces pics de pollution viennent nous rappeler que la France reste sous le coup de potentielles amendes européennes concernant les concentrations de PM10 et de dioxyde d’azote dans l’air ambiant », conclue la fédération d’associations.

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