Les députés ont limité mercredi13 septembre à un an la durée totale d’assignation dans un périmètre donné, que le gouvernement peut imposer aux personnes soupçonnées d’avoir une sympathie avec la mouvance terroriste, sans avoir assez d’éléments pour les poursuivre en justice.
Lors de la discussion en commission du projet de loi antiterroriste, les députés ont adopté cet amendement du rapporteur Raphaël Gauvain (REM) auquel le ministre de l’Intérieur Gérard Collomb, initialement réticent, a consenti.
En revanche, ils ont accepté que le ministre ne doive apporter qu’au bout de six mois des éléments nouveaux pour prolonger cette assignation, renouvelable tous les trois mois.