Robert Crauste : “Le tourisme est la clé de voûte de l’économie locale”

A l’occasion du Salon professionnel des équipements et techniques du tourisme (SETT) qui se déroulera du 6 au 8 novembre à Montpellelier, le maire du Grau du Roi, le Dr Robert Crauste répond à nos questions.

Le SETT fête cette année sa 40e édition. Pouvez-vous nous en parler et nous dire ce que les visiteurs pourront y trouver , notamment les élus locaux ?
Le SETT regroupant près de 600 exposants est la parfaite occasion pour les élus locaux de venir échanger avec la profession, dont l’offre représente en Occitanie 60 % des hébergements marchands. Les élus locaux pourront également s’informer sur les produits, services et solutions innovants permettant de faciliter la gestion au quotidien de leurs communes. Par exemple, seront présentées les nouveautés concernant l’accessibilité, la mise en valeur des espaces verts, les équipements de loisirs et les aires de jeux, la gestion des déchets et les économies d’énergie.

Le SETT accueille également les Congrès de la Fédération nationale du secteur HPA (Hôtellerie de plein air). Quelles sont les grandes problématiques qui seront abordées ou qui se posent à la profession ?
Cette année, le SETT revêt une portée nationale puisqu’il accueille le 44e Congrès National de la profession, en présence du nouveau président de la Fédération Nationale de l’HPA (FNHPA), Nicolas Dayot, et de la nouvelle équipe élue depuis un an.
La FNHPA défend effectivement les intérêts de la Profession au plus haut niveau et travaille en ce sens sur des sujets importants dont les avancées seront présentées en présence de Jean-Baptiste Lemoyne, secrétaire d’État auprès du Ministre de l’Europe et des Affaires étrangères. Les travaux en cours feront l’objet d’actualités et d’ateliers ouverts à tous.

Sur le territoire que vous administrez, on imagine aisément l’importance du tourisme et des installations touristiques. Avez-vous vu le secteur évoluer et dans quel(s) sens ?
Sur notre territoire, le tourisme constitue la clé de voûte de notre économique locale. Le Grau-du-Roi est une née de la pêche qui demeure toujours un secteur clés. Et cette ville de pêcheurs est aussi une cité balnéaire qui a grandi et qui s’est développée par et pour accueillir des visiteurs. D’ailleurs, nous sommes fiers de cet équilibre entre notre culture enracinée et la joie de la faire partager. Nous nous sommes fortement mobilisés pour favoriser et accompagner la montée en gamme qui est la garantie d’une offre attractive toute l’année sur un public d’un segment plus large. J’appelle de mes vœux de « Hisser Haut le Grau du Roi » et la marque, Let’s Grau, que nous avons créée et défendue, participe grandement de cette dynamique et de ce travail qui mobilisent tous les professionnels à qui je rends un vibrant hommage.

Dans certaines villes européennes, on sent monter une sorte de ras-le-bol lié au tourisme de masse. Ressentez-vous ce même phénomène sur votre territoire ?
Nous avons bien identifié ce phénomène qui ne doit pas être traité à la légère ni balayé d’un revers de main. Il peut y voir, ici ou là, des conflits d’usages sur l’espace public qu’il convient de réguler. Nous connaissons de très fortes augmentations de notre population qui exige notre élasticité et des adaptations indispensables. Concernant la circulation, le stationnement, la sécurité, la propreté ou la protection des espaces naturels, par exemple, nous augmentons considérablement la réponse publique pour « accompagner et corriger » les choses et éviter ainsi que certains résidents ne subissent des nuisances disproportionnées. Et je pense que nous avons trouvé l’équilibre même je demeure extrêmement vigilant et qu’il y a encore beaucoup de choses à améliorer.

 

Pour en savoir plus
www.salonsett.com

Photo © DR

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