Créée par une entrepreneuse, Julie Levêque, qui a quitté la capitale parisienne pour s’installer au vert, la plateforme numérique Comm’une recense près de 80 projets mis en ligne. L’objectif de ce site de “rencontres” tournées vers l’entrepreneuriat et la revitalisation commerciale ? Il met en relation des porteurs de projet (leur inscription est gratuite) et des collectivités potentiellement intéressées pour les accueillir.
Pour les entrepreneurs, cela donne des idées de territoires où s’implanter pour contribuer à l’effort de revitalisation. Les communes, communautés de communes ou d’agglomérations peuvent y apparaître de trois façons différentes, du profil le plus simple au plus enrichi. Ce dernier offre alors à la collectivité “un outil de marketing territorial, un espace entièrement actualisable à tout moment”. Plus les collectivités enrichissent leur profil, plus le tarif augmente… tout en restant raisonnable. Se sont ainsi inscrites de toutes petites communes, par exemple Montesquieu, dans l’Hérault (70 habitants), ou de plus grosses comme Montréverd (Vendée, 3700 hb) ou Beauvais (Oise) et Saint-Omer (Pas-de-Calais). Elles ont la possibilité d’indiquer les opportunités qu’elles offrent. Chaumes-en-Retz (6.600 hb, Loire-Atlantique) recherche une âme motivée pour ouvrir un café dans la ville. Surgères (Charente-Maritime) un médecin et Les Mureaux (Yvelines), un berger urbain.
Revitalisation : un site fait le choix des relations sérieuses
Près de 500 porteurs de projet inscrits, 750 communes représentées, c'est le beau score qu'affiche, un an et demi après son lancement, la plateforme numérique Comm'une.