Prévention, résilience – la culture du risque inondation évolue

En cinq ans, le Centre européen de prévention du risque d’inondation (Cepri) a su se rendre indispensable tant aux collectivités qu'aux pouvoirs publics. Espace de dialogue entre le terrain et les services de l'Etat, il contribué à l'évolution de la réglementation et à l'apparition d'une nouvelle approche du risque.

« Nous sommes par exemple à l’origine de la transposition en droit national dans les délais impartis de la nouvelle directive européenne sur les inondations, grâce à l’intégration de dispositions dans la loi Grenelle 2. Nous avons aussi œuvré à la création de la commission mixte inondation, qui réunit les représentants de l’Etat, des collectivités, les partenaires associatifs. C’est une structure essentielle de concertation », explique Eric Doligé, président du Cepri.

Un travail de fond

L’association a aussi popularisé auprès des collectivités territoriales la notion essentielle de résilience, c’est-à-dire la capacité des territoires à reprendre rapidement une vie normale après une catastrophe. « Le Cepri a contribué à modifier notre culture du risque inondation. Il nous a appris à réduire de manière préventive le risque et à tout faire pour permettre le redémarrage le plus rapide possible de toutes les activités », reconnaît ainsi Jacques Pélissard, président de l’association des maires de France. Une culture que le Cepri va continuer à promouvoir d’après Eric Doligé : même si la réflexion a évolué, « dès que l’on sort de notre cercle de personnes très concernées par le risque inondation, il y a un grand vide. C’est un travail de longue haleine ».

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