Pratiques écologiques et éducation populaire : l’éducation qui vient

L’INJEP et ALLISS organisent les 4es rencontres de l’Observatoire de la jeunesse et des politiques de jeunesse, dans le prolongement de la COP21, autour des impacts des mobilisations écologiques sur les pratiques éducatives. A l’heure où l’environnement s’affirme comme une préoccupation majeure des acteurs économiques, politiques, et des citoyens, l’INJEP et l’AlliSS proposent d’impliquer les acteurs éducatifs, et, en particulier ceux de l’éducation populaire, dans une réflexion sur la manière dont ces préoccupations enrichissent, voire, renouvellent leurs pratiques. S’il est une intention au cœur du projet de l’éducation populaire, c’est bien celle de la production, de la circulation et des échanges de savoirs et de savoir-faire. Comment les acteurs sont-ils impactés par ce que certains nomment l’« âge du faire », cette culture de « la fabrique » qui invite les citoyens à construire les savoirs par les pratiques coopératives ? Ecologie urbaine, agriculture, alimentation, habitat, santé, territoire… Cette actualité permet de questionner les logiques scolaires dominantes, en interrogeant le rapport au savoir à travers l’étude des pratiques écologiques. Dans ce domaine, de nouvelles coopérations entre acteurs de la recherche, acteurs éducatifs (éducation formelle et non formelle) et acteurs sociaux (associations, ONG, collectifs…) sont à l’œuvre. Elles posent la question de la production, de la circulation, du partage et des croisements de savoirs au cœur des débats autour des pratiques écologiques. En quoi ces dynamiques enrichissent-elles aussi bien les acteurs associatifs que les institutions éducatives (école, université) et, plus généralement, l’ensemble des acteurs publics ? Ces changements sont-ils à la source du renouvellement des politiques territoriales ? L’ enjeu de ces rencontres est de répondre à ces questions.

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