Les parkings actuels vont laisser place au chantier de construction du futur pont passerelle qui va remplacer la digue route en 2014. C’est donc un nouveau schéma d’accès au site classé au patrimoine mondial de l’Unesco qui est mis en place…avec quelques retards sur le calendrier prévu. En effet, normalement les touristes (2,5 à 3 millions chaque année) auraient dû disposer dès demain d’une navette hippomobile (6,50 euros l’aller-retour par adulte quand même !). Mais ils devront attendre l’été pour découvrir des attelages de percherons, de cobs normands et de postiers bretons tractant des calèches, baptisées maringotes. Ils leur restent donc leurs pieds et des navettes à moteur thermique pour parcourir les 2,5 km qui séparent le nouveau parking du Mont. Suggéré dans l’appel d’offres du syndicat mixte de la baie, le mode hippomobile avait été proposé par Veolia Transport et dimensionné pour un flux de 300 000 à 400 000 voyageurs par an, soit 18 % du flux annuel de visiteurs. L’entreprise a signé une délégation de service public en octobre 2009 pour treize ans avec le syndicat mixte de la baie (36 millions d’euros d’investissement et 7,5 d’euros par an pour l’exploitation).
Ni voiture, ni cheval au Mont-Saint-Michel
A partir du 28 avril, plus aucune voiture ne stationnera au pied du Mont-Saint Michel. Une étape historique dans le projet de rétablissement du caractère maritime du site.