En écho aux propos de Manuel Valls, ministre de l’Intérieur, qui déclarait : “les commerces exposés à la malveillance doivent être couverts prioritairement par les systèmes de vidéo protection urbaine, lorsqu’ils existent“, et fort du travail déjà engagé avec la fédération des buralistes de Valence, Alain Maurice, maire de Valence, souhaite que des dispositions législatives et règlementaires soient prises, pour permettre le déport et le raccordement des caméras installées par les commerces et qui couvrent pour partie l’espace public.
A Valence, depuis quelques mois, la collectivité a engagé ce travail de convention avec le syndicat départemental des débits de tabacs et s’est mise à la disposition des buralistes pour effectuer les études d’implantation et les évaluations financières d’un raccordement à son centre de protection urbaine opérationnel 24h/24 et 7 jours/7. Pour l’édile, conjuguée au déploiement de nouveaux effectifs, une telle disposition permettrait très concrètement de renforcer cet outil que constitue la vidéo protection en zone urbaine “Notre tranquillité est un bien collectif, elle est l’affaire de tous, et l’instauration d’un conventionnement avec les commerçants dans un cadre légal et règlementaire précis serait une avancée utile“, a-t-il déclaré. “Aujourd’hui, les caméras installées par les commerçants, faute d’être reliées aux services de Police, ne servent pas à prévenir les agressions. Bien souvent elles permettent simplement de confondre les auteurs durant l’enquête.