Les résultats de la fameuse étude PISA confirment en effet des tendances préoccupantes, déjà mises en évidence par de précédentes études nationales et internationales : baisse du niveau moyen en mathématiques et hausse du poids des déterminismes sociaux dans les résultats scolaires.
Le Gouvernement a engagé depuis un an et demi la refondation de l’école de la République, qui vise à réduire les inégalités et à favoriser la réussite de tous.
Pour remédier à la difficulté scolaire et pour réduire le poids de l’origine sociale, les moyens nouveaux sont concentrés sur les territoires où les élèves en ont le plus besoin : “plus de maîtres que de classes”, scolarisation des moins de trois ans, postes de remplaçants.
La réforme des rythmes scolaires, la refonte de la formation des enseignants, l’entrée de l’école dans l’ère du numérique sont des réformes engagées pour venir en aide aux élèves qui rencontrent les plus grandes difficultés.
De nouvelles orientations
Dès cet automne, le Ministère de l’Education nationale engage trois nouveaux chantiers pour aller plus loin dans la refondation de l’école :
– redéfinir les métiers de l’éducation
– repenser les programmes scolaires
– réformer l’éducation prioritaire.
Les discussions sur les métiers de l’éducation nationale, ouvertes en novembre 2013, permettront de mieux reconnaître l’engagement des professeurs pour la réussite de tous leurs élèves.
Les programmes scolaires seront désormais conçus par cycles ; ils deviendront ainsi des outils cohérents et efficaces, au service des pratiques des enseignants. Le ministre de l’éducation nationale saisira le Conseil supérieur des programmes ce vendredi 6 décembre, pour qu’il fasse des propositions portant sur les programmes de l’école primaire et du collège.
L’éducation prioritaire sera réformée dès janvier prochain : les conditions de travail des enseignants qui y exercent seront améliorées.
Dans ses conclusions, l’OCDE a salué les orientations de la refondation de l’école et indique la voie à suivre : les systèmes les plus équitables, ceux qui luttent le mieux contre les déterminismes sociaux et qui limitent les écarts de niveaux entre les élèves sont souvent aussi les plus performants.