Les festivals de Paca rythment leurs actions

Eclairages LED sur les scènes, tri sélectif des déchets, covoiturage ou transports collectifs pour les spectateurs… A leur niveau, les organisateurs de festivals peuvent agir pour réduire les impacts environnementaux de ces évènements qui foisonnent dès l'approche du printemps. 

La Bretagne fut pionnière : un collectif d’une vingtaine de festivals y sévit toujours en enracinant son action dans une charte calée sur l’Agenda 21 régional. La région Paca progresse aussi. Après avoir mis sur pied, il y a quatre ans, une plateforme dédiée, dressé un état des lieux des pratiques et accompagné 80 festivals dans des actions environnementales, elle a vu naître le 21 mars un collectif d’une dizaine de festivals engagés et soudés entre eux par le respect d’une charte. Laquelle les engage sur de grandes lignes. Ses signataires s’engagent notamment à suivre un plan d’actions, « à faire preuve de transparence, à évaluer chaque année ces actions » et à communiquer dessus.

Pour sélectionner leurs fournisseurs et partenaires, les organisateurs tendent à faire de l’éco-responsabilité un critère de choix. Ils se disent tout ouïe aux solutions des professionnels de l’environnement. En atteste la plateforme sus-évoquée, qui sert aussi à rapprocher l’offre et la demande. Avec cette nouvelle charte, le but est d’aller plus loin. Certains festivals tirent le secteur vers l’avant. Celui d’Avignon s’est équipé de projecteurs LED et dispose d’un réseau de prêt et d’échange de matériels. Ailleurs, l’achat groupé d’équipements (toilettes sèches, véhicules électriques) pourrait progresser. Le Festival d’art lyrique d’Aix-en-Provence réfléchit à l’écoconception des décors qu’il produit en masse (et détruit pour l’instant à chaque fin de tournée). Et à Nîmes et Marseille, le festival Marsatac ambitionne d’instaurer un système de management responsable répondant à la norme Iso 20121. 

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