Le conseil régional s’est inspiré des premiers contrats de corridors conclus dans le Nord-Pas-de-Calais pour créer son propre outil en 2006. L’objectif est de contractualiser un programme d’action de cinq ans visant à mettre en œuvre concrètement la politique trame verte et bleue d’un territoire.
Après les premiers contrats signés avec Saint-Étienne Métropole ou les massifs de Chartreuse-Belledonne et du Grésivaudan, place maintenant aux territoires transfrontaliers. La nature ne s’embarrasse pas des frontières administratives. « Les corridors biologiques que nous faisons officiellement naître aujourd’hui incarnent ces échanges transfrontaliers qui donnent vie à notre territoire », s’est ainsi réjouit Michèle Künzler, conseillère d’État de la République et du canton de Genève lors de la signature.
Le premier contrat, “Arve-Lac”, concerne 12 communes helvétiques et 13 hexagonales. Il compte au total 24 mesures françaises (pour 5, 6 millions d’euros) et 18 mesures suisses (pour 5, 4 millions de francs suisses). L’une d’elles consiste par exemple à restaurer et protéger un réseau de prairies humides et de friches.
Le second, dit “Champagne-Genevois”, intéresse 19 communes en France (33 mesures pour 4,4 millions d’euros) et 13 en Suisse (24 mesures et 3,9 millions de francs).
Huit secteurs géographiques ont été jugés prioritaires sur l’ensemble du bassin transfrontalier. D’autres contrats sont donc en préparation, à différents niveaux d’avancement.
La Trame verte et bleue franco-suisse sur la bonne voie
Le Grand Genève et l’agglomération d’Annemasse ont signé ce lundi 12 novembre les deux premiers contrats corridors transfrontaliers avec la Région Rhône-Alpes.