“La force du réseau de DGS, permis par le SNDGCT, est très appréciable”

Etre DGS dans une petite ville, c'est un peu la solitude du coureur de fond. Fort heureusement, le réseau du SNDGCT est là pour soutenir et accompagner quand il le faut. Un témoignage de Gaëlle Hauré, DGS de Vic en Bigorre (Hautes-Pyrénées, 5.500 hab.), membre du conseil d’administration du SNDGCT qui sera présente au  Congrès du Syndicat national des directeurs généraux des collectivités territoriales (SNDGCT), qui se tiendra à La Rochelle, du 1er au 3 octobre 2015.

“Âgée de 37 ans, je suis la seule cadre A dans ma commune de 5 500 habitants qui compte 60 agents. Mon métier de DGS, bien que passionnant, n’est pas facile tous les jours. Malgré toute l’implication et l’énergie que nous déployons pour l’exercer, les DGS se voient souvent confrontés à une certaine solitude. Durant mes trois premières années, cela était très difficile à vivre. Le fait d’avoir connu le SNDGCT, et d’y avoir adhéré, m’a vraiment aidé. La force du réseau de DGS que permet le syndicat m’a beaucoup apporté en me permettant d’échanger et de dialoguer entre collègues. Cela est très appréciable compte tenu de la difficulté et de l’isolement de notre métier. Le réseau, qui constitue un outil mais pas une solution, permet de l’écoute, de l’accompagnement et du conseil. Il crée de la solidarité voire même de l’amitié. La première chose que j’ai envie de dire aux jeunes DGS est de recourir et mettre à profit ce réseau qu’offre le syndicat.

 

“Prendre en compte les aspirations des agents”

Dans le prolongement de cet apport, le congrès qui propose avant tout des temps syndicaux et professionnels, offre aussi un temps de convivialité très appréciable. Il s’agit d’un réel plaisir de se retrouver et d’échanger entre collègues Cela fait un bien extraordinaire ! Le temps syndical, moment fort de notre congrès, présente le travail effectué toute l’année sur l’ensemble des sujets (management, retraites, communication…). Pour sa part, le temps professionnel nous permet notamment de rencontrer les exposants du salon avec la nécessité de connaître le renouveau des services et des prestations proposées. La table-ronde organisée cette année sur la « génération Y » me semble une très bonne idée car il nous faut prendre de plus en plus en compte les aspirations personnelles et familiales des agents de nos collectivités.

 

“Plus que jamais savoir innover”

L’échange entre DGS que permet notre syndicat et son congrès apparaît plus important que jamais dans un contexte budgétaire très difficile, avec une baisse de toutes les dotations et l’impact de la loi « Notre » qui met fin à la clause de compétence générale et donc aux cofinancements des autres collectivités. Dans le même temps, les élus ont toujours l’ambition de mettre en place des équipements structurants. Il va donc nous falloir plus que jamais savoir innover. À côté de cela, la montée en puissance continue de l’intercommunalité pose beaucoup de questions sur la place des communes, des DGS et des cadres territoriaux. Finalement, nous sommes toujours au milieu du gué dans la fonction publique territoriale. Cela bouge tout le temps. Nous n’avons donc pas le choix, il faut savoir nous mobiliser et rester optimiste dans l’exercice de notre métier de DGS.”

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