Il faisait chaud, lourd et les minutes s’égrénaient à n’en plus finir dans la cour de l’Elysée. Jusqu’au dernier moment, la composition de ce nouveau gouvernement a demandé des vérifications, des ajustements en terme de parité, d’inclusion de la société civile…, des ménagements politiques aussi.
Après la “sortie” de quatre ministres importants du gouvernement précédent (François Bayrou, ministre de la Justice, Marielle de Sarnez, ministre chargée des Affaires européennes, Sylvie Goulard, ministre des Armées et Richard Ferrand, ministre de la cohésion des territoires) la recomposition après les législatives n’était pas des plus évidentes.
C’est aux alentours de 19h15 que le secrétaire général de l’Elysée, Alexis Kohler, est venu annoncer la composition de la nouvelle équipe gouvernementale.
Sans doute fatigué par la canicule qui sévit sur Paris depuis plusieurs jours, et les tensions dues à cette recomposition, ce dernier a annoncé Laura Flessel ministre des Transports. A une syllabe près, ce fut un oral parfait !
On le constate dans le trombinoscope que nous vous proposons que des noms et des têtes nouvelles font leur entrée dans cette équipe. Marcheurs, anciens du PS, LR, Modem, tous sont représentés.
Deux ministères et quatre interlocuteurs pour les collectivités
Concernant plus particulièrement le ministère de la Cohésion des territoires, on notera le transfert de Jacques Mézard depuis le ministère de l’Agriculture de de l’Alimentation et l’arrivée à ses côté du jeune Julien de Normandie, un très proche du candidat Macron durant la campagne de la Présidentielle.
Place Beauveau, au ministère de l’Intérieur, c’est Jacqueline Gourault (Modem), particulièrement reconnue sur les questions d’intercommunalité qui travaillera avec Gérard Collomb qui a conservé son ministère.
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