Dans son rapport, l’Idate confirme que le déploiement d’un réseau d’accès en fibre optique est une ” évolution technologique incontournable et d’intérêt général “. L’étude, qui place la France à un rang médiocre derrière les leaders mondiaux, se montre en revanche sceptique sur les modalités de déploiement retenues par l’État.
Selon l’étude, l’objectif de couverture de l’ensemble des foyers à l’horizon 2025 représente un ” investissement lourd, des chantiers aux modalités complexes, des incertitudes pour les opérateurs et les investisseurs privés (…), des inquiétudes pour les collectivités locales quant à la couverture de leurs territoires, des arbitrages contraints par la situation des finances publiques, des décisions délicates pour le régulateur qui doit concilier les incitations à l’investissement et la préservation d’un cadre concurrentiel effectif “.
Dans ce contexte, précise l’étude, ” il n’est pas anormal qu’il existe un débat portant sur le rythme de réalisation, la couverture de ces nouvelles infrastructures et l’efficacité du dispositif retenu “.
Dans ses conclusions, l’Idate formule donc 7 préconisations, parmi lesquelles la nécessité pour l’Arcep et le gouvernement d’ ” assurer un suivi attentif de la réalité du déploiement et des engagements pris par les opérateurs et définir, au besoin, de nouvelles mesures de régulation, y compris locales ” ou encore de ” renforcer la coopération entre les opérateurs et les collectivités, d’assurer la clarté et le respect des engagements et de disposer d’un tableau de bord de référence pour tous les acteurs “.