“On va s’obstiner, on ne désespère pas” et “il y aura un certain nombre de parlementaires qui vont travailler pour voir ce que le gouvernement fera de notre travail qui, nous le pensons, mérite d’être écouté”, a déclaré sur LCP Georges Fenech (LR), ancien président de la commission d’enquête.
Parmi quelque 40 propositions formulées par la Commission, on avait particulièrement relevé : la refonte des services de renseignement et des unités d’intervention, ainsi que le durcissement de l’arsenal pour les personnes condamnées pour terrorisme.
Georges Fenech a par ailleurs annoncé la création d’une mission d’information pour assurer le suivi de nos propositions”. Insistant sur le “rôle de contrôle” du Parlement, le socialiste Sébastien Pietrasanta, ancien rapporteur de la commission d’enquête, a précisé à l’AFP qu’ils seraient tous deux co-rapporteurs.
Commission post-attentats : des parlementaires vont “s’obstiner”
Après diverses polémiques, plusieurs sons de cloches et quelques phrases choc, on s'est beaucoup interrogé sur le devenir des propositions formulées à l'issue de la commission d'enquête parlementaire sur les attentats de 2015. Selon les anciens présidents et rapporteurs de cette commission, un suivi va être assuré.