Après avoir délégué le service public de l’eau et de l’assainissement à Veolia Eau pendant 25 ans, Brest Océane Métropole (BOM) avait annoncé en 2010 son retour à une gestion publique de l’eau grâce à la création d’une société publique locale (SPL) baptisée « Eau du Ponant », avec le SIVU de Landerneau, le Syndicat du Chenal du Four et le Syndicat de Kermorvan-Kersauzon.
Un choix politique
« C’est un choix politique, affirmait Maxime Paul, vice-président en charge de l’eau et de l’assainissement de BMO (voir Hydroplus, n°198 p.10). Cette ressource est rare et fragile et doit être sous maîtrise publique ».
Pourtant, Eau du Ponant a annoncé le 27 juin 2011 que l’exploitation des six usines de production d’eau potable et des réservoirs associés et des six stations assainissement serait… déléguée à Veolia Eau. Eau du Ponant conserve cependant certaines compétences : gestion en direct de la relation aux usagers, de la facturation, de l’exploitation des travaux sur le réseau.
Une durée de six ans
Les contrats, l’un dédié à l’eau et l’autre à l’assainissement, auront une durée de 6 ans et commenceront le 1er avril 2012, soit le lendemain de la fin du contrat qui liait Veolia Eau et BMO. Le montant global moyen des contrats est de 1,3 M€ par an pour l’eau et de 2,3 M€ par an sur l’assainissement, « conforme aux prévisions budgétaires », d’après Eau du Ponant.
L’une des particularités des contrats est qu’ils permettent à Veolia Eau de gérer l’énergie et les consommables, dans le cadre d’un plan de performance avec intéressements aux économies réalisées.