Le groupement est composé de 9 syndicats départementaux et 2 métropoles. Le périmètre s’approche de celui de la future région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées : ce groupement réunit en effet les syndicats départementaux d’énergies de Lozère, Gard, Hérault, Aude, Pyrénées-Orientales, Aveyron, Ariège, Lot et Tarn, ainsi que les métropoles de Toulouse et Montpellier. Pour couvrir à 100 %, la grande région, manquent Gers, Hautes-Pyrénées et le reste de la Haute-Garonne.
« C’est le plus gros marché national actuel », assure le directeur du Syaden, Arnaud Tournier. « Le seul investissement matériel est estimé à 10 millions d’euros. Nous ne voulions pas laisser ce sujet d’aménagement du territoire au privé. La transformation énergétique doit s’accomplir dans une logique d’équilibre territorial. » Le but est de réduire les coûts et d’harmoniser les implantations, mais aussi de simplifier la gestion et de proposer un service interopérable. « Un opérateur unique, c’est la clé », insiste Arnaud Tournier. Celui qui sera choisi début 2016 pour quatre ans devra fournir, déployer, exploiter, maintenir et superviser le réseau, gérer le paiement et collecter les recettes. Après la passation du marché, chaque syndicat reprendra la maîtrise du déploiement sur son territoire.