La France teste l’affichage environnemental pendant un an avec 168 entreprises. Ethicity a étudié 43 expérimentations en cours, certaines regroupant plusieurs acteurs. L’agence délivre un bon point. La plupart des projets repose sur des pictogrammes simples à comprendre. Ils reprennent souvent des repères familiers : l’impact du produit rapporté à une consommation globale (à l’instar des repères nutritionnels) ou une note associé à un code couleur (tel le repère employé dans l’électroménager).
Pour autant, la compréhension n’est pas toujours immédiate. La majorité des expérimentations délivrent les informations en ligne, et non sur le produit ou à proximité. « Peu répondent à toutes les attentes des Français », ajoute Ethicity. Ainsi, le nombre de critères présentés est de 3,2 en moyenne. Le changement climatique est systématiquement présent, sous une douzaine d’appellations (CO2, climat, effet de serre…). Mais la biodiversité est souvent absente. C’est pourtant une « source prioritaire de préoccupation pour les Français », signale Ethicity. Surtout, un tiers seulement des expérimentations analysées permettent au consommateur de comparer les produits de même catégorie entre eux.
Affichage environnemental : peut mieux faire
L’agence Ethicity a rendu public les résultats de son enquête annuelle sur le comportement des consommateurs vis-à-vis du développement durable. Elle s’est penchée sur l’affichage environnemental, testé en France depuis juillet. Si la pédagogie est au rendez-vous, des lacunes ont été repérées dans l’expérimentation.