Adaptation au changement climatique : Evreux partage des solutions

Témoignages des collectivités ayant signé en Normandie avec l’agence de l’eau un contrat territorial Eau et Climat (CTEC) ; focus sur la réutilisation des eaux usées traitées (Reut/Reuse), non encore autorisée pour des applications urbaines (nettoyage de la voirie) mais qui intéresse de près les élus locaux ; écho de chantier d’une école construite selon des standards de construction passive…

Le jeune salon professionnel qui se tient à Evreux (Eure), le 16 octobre, fait la part belle aux retours d’expériences sur ces sujets pouvant paraître, à tort, éloignés. Le maire et président de la communauté d’agglomération, Guy Lefrand, à l’initiative de sa création il y a trois ans, estimait qu’il manquait un événement de portée régionale sur les métiers de l’eau. C’est chose faite. Mieux, le salon croise les enjeux climat et eau, tout en montant en puissance sur celui de l’adaptation au changement climatique, sa prise en compte, sa planification, ses scénarios et bonnes pratiques. Les stratégies industrielles et territoriales de réduction des émissions de gaz à effet de serre sont en effet bien engagées en France. Le volet adaptation, lui, reste à la traîne. Dans ce domaine la phase de diagnostic, fondée sur les données des climatologues et sur la connaissance des territoires par les acteurs locaux, est fondamentale. L’Ademe l’a rappelé dans un avis fraîchement publié.

Ce diagnostic des vulnérabilités régionales face au changement climatique, la Normandie s’est justement attelée à le réaliser dans le cadre de son schéma climat-air-énergie. Il en sera question lors d’une table-ronde du salon. Pour parler de la Reuse, la communauté d’agglo convie Suez (point sur son programme dédié) et partagera sa réflexion nourrie par des pratiques locales. Le salon met aussi en avant la dynamique intercommunale, dans laquelle il s’inscrit, et son écosystème tourné vers l’expérimentation et « témoin des changements à venir ». Cas concret abordé, ce levier pour l’adaptation que représente l’aménagement urbain à travers l’exemple d’un chantier en cours, celui d’un groupe scolaire, peu vorace en énergie (construction passive), situé dans un quartier (Nétreville) en plein renouvellement dont l’aménagement vient de faire l’objet d’une instructive étude d’évaluation d’impact en santé (EIS).

Voir le site du salon des acteurs de l’eau et de l’énergie (16 octobre, à la Halle des expositions)

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