“Il est essentiel de mesurer l’importance du rôle de ces 50.000 agents territoriaux dans le fonctionnement quotidien des écoles maternelles et dans l’accueil des enfants. Ce métier a beaucoup évolué tant dans ses missions que dans ses contraintes, et il nécessite aujourd’hui des compétences nouvelles. Il en va aussi de la qualité de l’encadrement éducatif que souhaite proposer notre société à ses enfants. Nous sommes là en face d’un vrai choix politique que la nation tout entière doit assumer“, estime Philippe Laurent, maire de Sceaux et président du CSFPT.
Ce document s’inscrit dans la suite du rapport qui avait été réalisé en juillet 2014 concernant la mise en œuvre de la réforme des rythmes scolaires. Le CSFPT propose un certain nombre d’adaptations qui prennent en compte ce nouveau contexte. Il s’agit essentiellement de revisiter le cadre d’emplois des ATSEM, tant du point de vue statutaire que des effectifs et des conditions d’emplois. Le CSFPT propose notamment de renforcer la formation de ces agents, de permettre une meilleure sélectivité par les concours et de faciliter l’accès à la catégorie B, afin de permettre aux ATSEM de mener une carrière plus attractive.
S’agissant de la question importante du taux d’encadrement, “le CSFPT considère qu’il s’agit là d’un choix qui relève actuellement de chaque commune. Pour autant, une réflexion doit être conduite sur ce sujet majeur en étroite collaboration avec l’Education nationale. Nous sommes naturellement disposés à participer à cette réflexion“, indique Philippe Laurent.
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