« Le Syctom n’a pas les capacités industrielles de traiter les déchets produits sur son territoire, or, dans les syndicats proches, des équipements sont sous-utilisés. Cela éviterait les sur-investissements dans un contexte de baisse importante des dotations de l’État pour les collectivités », pose Hervé Marseille, président du Syctom à l’initiative de ces rencontres.
Des partenariats entre syndicats sont possibles, sans passer par des marchés. A l’instar de la première convention signée entre le Sitru, dans les Yvelines, selon laquelle le Syctom va envoyer 20 000 tonnes par an d’ordures ménagères résiduelles dans le centre d’enfouissement du Sitru, contre 12 000 tonnes de déchets issus de la collecte sélective par an envoyé du Sitru au Syctom. « Nous devons tenir compte et anticiper les évolutions territoriales en cours avec les projets de métropole du Grand Paris et de la loi Notre », poursuit Hervé Marseille.
La mutualisation pourrait également s’exercer au sein des organismes : une étude est en cours pour estimer la faisabilité de méthanisation de 100 000 à 200 000 tonnes/an de biodéchets sur les équipements sur Siaap à Achères, dans les Yvelines.