“Au fil des années, nous avons développé ou intégré une centaine de logiciels sur nos métiers de l’environnement. Maintenant, nous croisons ces différentes bases de données pour développer de nouveaux services pour les élus, les techniciens et les citoyens”, explique Thierry Witkowicz, directeur Développement Smart Cities. Mais pas seulement : les données issues du big data et des réseaux sociaux sont également agrégées pour prendre le pouls de la ville en direct.
Sous la bannière Urban X se retrouvent ainsi les solutions Urban Namics, Urban Board et Urban Pulse. WaterNamics est ainsi la solution liées aux métiers de l’eau d’Urban Namics, pour optimiser les données issues des différentes partenaires de Veolia comme Lacroix Sofrel (données de télégestion) ou Gutermann (surveillance des fuites).
Pour les élus et les services techniques, Urban Board est une interface de visualisation d’indicateurs liés à l’environnement (qualité de l’air…), à la propreté, à la sécurité et à la mobilité. Développée depuis deux ans, elle est déjà utilisée par plusieurs villes comme Lyon, Lille, ou encore Saint-Amand-Montrond, dans le Cher.
Enfin, Urban Pulse, développé pour les habitants, est une application (iOS et Android) qui se décline en fonction des territoires. Lyon, Nice, Bordeaux, Toulouse ou Nantes l’ont adoptée. « L’objectif est de développer l’écocitoyenneté », argumente Thierry Witkowicz. Elle recense les services (banques, commerces, etc.), les événements, la communication municipale tout en permettant la remontée d’information en cas d’incident (propreté, fuite, tag…). « Une appli monotâche est vite abandonnée, c’est pourquoi nous agrégeons plusieurs services. En six mois, nous comptons déjà 7 000 téléchargements, et nous nous déployons à l’échelle mondiale, y compris dans les pays en développement », ambitionne Thierry Witkowicz.