La société Valorie lance une mission de préfiguration d’un nouvel éco-organisme, dite « Mission Neo 2017 » en vue de candidater au prochain agrément de la filière, qui démarre en 2017. Elle s’entoure pour cela de contributeurs et de collectivités. Pour Valorie, c’est un prolongement de son activité d’accompagnement des entreprises dans leurs déclarations de mise en marché des emballages.
Valorie veut conquérir 20 % des éco-contributions des emballages, dès la première année d’agrément. Une façon pour sa maison-mère Reclay de mieux pénétrer le marché français. Cet éco-organisme allemand, actif dans plusieurs pays, possède 75 % de Valorie. Les 25 % restants sont détenus par des salariés. « Reclay compte parmi ses clients Danone et Henkel des entreprises internationales qui demandent un service international », illustre Pascal Gislais, président de Valorie. À ce jour, Valorie revendique la sympathie de « plus d’une centaine de sociétés qui souhaitent une ouverture à la concurrence ».
Valorie veut notamment innover en développant le recours au transport alternatif, fluvial ou ferré, et à l’économie sociale et solidaire dans la gestion des emballages usagés. En tout cas, le message est entendu : Valorie a participé, en juillet 2015, à la première réunion des travaux de concertation, en vue de la rédaction du prochain cahier des charges de la filière.