“Je me réjouis de la sélection du projet “Paris-Rungis” parmi les sites retenus pour constituer le socle de ce réseau avec Tours et Dijon. C’est un choix important pour toute la région capitale, une reconnaissance pour le Val-de-Marne, et une confirmation des dynamiques territoriales de dimension métropolitaine engagées sur le pôle d’Orly” a immédiatement réagi Christian Favier, sénateur et président du Conseil général du Val-de-Marne avant d’ajouter : “Je me félicite également que le gouvernement ait retenu l’idée d’une mise en réseau de plusieurs sites, qui favorise la mise en valeur de la gastronomie Française dans sa diversité régionale et renforcera la vitalité du patrimoine labellisé par l’Unesco.
La Cité de la gastronomie Paris-Rungis a pour but de promouvoir la gastronomie française et internationale à travers différents pôles favorisant notamment la culture, la découverte, la formation ou encore la restauration. Le projet, basé sur la créativité et l’échange, inclura l’éducation au goût, la redécouverte de la convivialité du repas, avec sa dimension festive à partager avec d’autres villes, d’autres régions.
Elle sera située à proximité immédiate du MIN de Rungis, premier marché de produits frais au monde, dont elle constituera une sorte de vitrine avec la réalisation d’une halle commerciale dédiée à la vente des produits du MIN, en lien avec la Semmaris (société gestionnaire du MIN de Rungis).
Pour mémoire, le repas gastronomique des Français a été inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco le 16 novembre 2010. Ce réseau de cités gastronomiques fait suite à l’obligation pour l’Etat de formaliser un outil de promotion de la culture alimentaire française. Et si Tours, Paris-Rungis et Dijon sont retenus, les autres villes candidates disposent encore de quelques mois pour rassembler les derniers éléments nécessaires. Le gouvernement annoncera sa décision définitive en avril.