Sièges sociaux de Bouygues Construction à Saint-Quentin-en-Yvelines et d’Abalone à Nantes, école primaire de Limeil-Brévannes, logements étudiants dans la Haute-Saône, maison individuelle aux bords du lac d’Annecy… Dans une carte réalisée avec l’appui du cabinet d’études Alphéeis, l’Ademe identifie près de 180 bâtiments à énergie positive (Bepos). Premier constat : ces trois dernières années, le rythme de livraison s’est accéléré pour atteindre une vingtaine d’opérations énergie positive par an. Elles se concentrent pour l’essentiel dans les agglomérations et les grands bassins d’emploi du pays. Très peu de Bepos sont sortis de terre dans les régions Centre et Est. En Bretagne aussi, ils manquent à l’appel.
La majorité des opérations recensées portent sur des bâtiments tertiaires, mais des maisons individuelles et des logements collectifs sont aussi recensés. Une quinzaine d’opérations font l’objet d’une fiche descriptive qui en précise les contours techniques et indique en quoi elle est à « caractère énergie positive ». En effet, à ce jour, ces bâtiments produisant plus d’énergie qu’ils n’en consomment ne sont pas clairement définis sur le plan réglementaire. Une bonne nouvelle cependant : un projet de labellisation, à adosser à la RT2012, est en cours au niveau ministériel.