À Trifyl, service public du Tarn, l’hydrogène est la troisième voie de valorisation du biogaz produit à partir des déchets ménagers dans le bioréacteur, les deux premières étant l’électricité et le bio méthane carburant.
Dans le cadre de sa politique Recherche et Développement et de sa forte implication au sein de l’association PHyRENEES (communauté Midi-Pyrénées de l’hydrogène), Trifyl a développé le premier prototype français de vélo à hydrogène. Ce vélo est le fruit de partenariats locaux de la recherche et de l’industrie. S’inspirant d’un vélo électrique classique, Trifyl a développé un prototype fonctionnant à l’hydrogène-énergie.
Même innovante, la technique est simple : la pile à combustible, associée au vélo et alimentée en hydrogène, permet de produire, avec l’oxygène de l’air, de l’électricité, de la chaleur et de l’eau selon la formule : 2H2 + O2 = 2H2O. Elle permet de recharger la batterie électrique du vélo et ainsi améliorer son autonomie.
Caractéristiques techniques :
• 1 batterie électrique : 240 Wh
• 1 réservoir à hydrogène : 45 g
• 1 pile à combustible : 100 W en continu
• 1 convertisseur pile/batterie
• 2 écrans : pour informer sur la puissance utilisée et la quantité d’énergie encore disponible
Grâce à l’hydrogène, l’autonomie de ce vélo est de 100 km, soit 3 fois plus qu’un vélo électrique classique. Cet équipement est adaptable sur n’importe quel vélo électrique.
Le vélo à hydrogène a été exposé pour la première fois lors du Tour de France le 18 juillet. Il sera en démonstration sur le site
du siège de Trifyl à partir de la mi-septembre. Mais le projet ne s’arrête pas là, puisque à la rentrée, le Pôle des Énergies Renouvelables de TRIFYL s’équipera d’un poste de ravitaillement en hydrogène.
L’objectif à terme consiste à produire de l’hydrogène à partir du biogaz issu des déchets du bioréacteur, dans le cadre du projet Vabhyogaz.