L’opération vise à répertorier les entreprises qui fabriquent leurs produits en France, que ce soient des produits industriels, naturels ou encore des produits naturels transformés. Pour en bénéficier, ils doivent avoir été en majorité conçus, assemblés, fabriqués ou montés en France, et au moins 50 % de leur prix de revient unitaire doit être français.
D’autre part, afin de valoriser et protéger les savoir-faire des régions, certains produits industriels et artisanaux français pourraient profiter d’une indication géographique protégée (IGP), à l’origine conçue uniquement pour les produits alimentaires. Une centaine de produits, issus d’un savoir-faire reconnu et spécifique à une région, pourraient en bénéficier, tels que la porcelaine de Limoges, la tapisserie d’Aubusson, les couteaux de Laguiole ou la dentelle de Calais.
Enfin, selon le site du gouvernement, “les produits pourraient bientôt disposer d’une carte d’identité virtuelle que le consommateur consulterait via son téléphone portable ou internet”. C’est l’un des objectifs fixés par Frédéric Lefebvre qui travaille actuellement à la dématérialisation de l’information du consommateur.