« Nous voulions offrir un mode alternatif, moins polluant, d’inhumation à nos concitoyens. Le projet présente aussi un aspect social au regard des coûts des obsèques qui seront moins élevés », relève Geneviève Gaillard, le maire de la capitale française de la biodiversité 2013. Cette nécropole peu ordinaire de 4 000 m2 est séparé de l’ancien cimetière du quartier par un portail en châtaignier non-traité et aménagé avec des matériaux recyclés et du matériel récupéré.
« Il n’y aura ni caveaux en béton, ni pierres tombales en granit et encore moins de fleurs artificielles en plastique. Vous n’y verrez pas les agents d’entretien éradiquer les mauvaises herbes à grand renfort de produits phytosanitaires, ni tondre les pelouses au millimètre », peut-on également lire sur le site d’information municipal.
Sauf absolue nécessité, les corps ne recevront aucun traitement chimique et seront habillés de fibres naturelles. Les cercueils écoconçus seront inhumés en pleine terre et parés de pupitres en pierre calcaire locale. Pour les crémations, les urnes biodégradables seront enterrées en pleine terre ou les cendres dispersées dans un « jardin du souvenir ».