Le 30 mars, les associations Agir pour l’Environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures ont remis des prix à 35 communes où les élus sont parvenus à ancrer le zéro phyto dans les pratiques de leurs services. Sachant que les deux principaux points noirs, côté voirie et cimetières, sont connus. « Pour l’entretien des terrains de sport, bannir le chimique se fait au prix d’un harassant travail humain », reconnaît Christophe Ferlin, directeur espaces verts d’Annecy, qui a su les bannir des pelouses accueillant des matchs de Ligue 1.
Les nouvelles communes distinguées l’ont été sur réponse à un questionnaire. Il s’agit de petites communes des Hautes-Pyrénées (Argelès-Gazost), du Gard (Barjac), de la Vienne (Bonne) ou d’Indre-et-Loire (Chaumussay). Ou encore des Deux-Sèvres (Chef-Boutonne), du Haut-Rhin (Holtzwihr) ou de Vendée (Le Poiré-Sur-Vie). Des communes franciliennes ont aussi été mises à l’honneur : Coignières (Yvelines), Courdimanche et Vetheuil, dans le Val-d’Oise, et de plus grosses comme Colombes (Hauts-de-Seine), Vitry-Sur-Seine (Val-de-Marne) et Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne). Enfin, notons que Grande-Synthe (Nord) et Cherbourg (Manche) ont été distinguées.