Trente-cinq nouvelles communes zéro phyto

Malgré l'engagement pris en 2008 de réduire de moitié la consommation de pesticides en 2018, la France pulvérise toujours des doses records. Mais en ville, côté jardin, le zéro phyto grimpe à la vitesse du lierre. Des associations ont distingué une trentaine de communes ayant su les bannir.

 

Le 30 mars, les associations Agir pour l’Environnement, Bio Consom’acteurs et Générations Futures ont remis des prix à 35 communes où les élus sont parvenus à ancrer le zéro phyto dans les pratiques de leurs services. Sachant que les deux principaux points noirs, côté voirie et cimetières, sont connus. « Pour l’entretien des terrains de sport, bannir le chimique se fait au prix d’un harassant travail humain », reconnaît Christophe Ferlin, directeur espaces verts d’Annecy, qui a su les bannir des pelouses accueillant des matchs de Ligue 1.

Les nouvelles communes distinguées l’ont été sur réponse à un questionnaire. Il s’agit de petites communes des Hautes-Pyrénées (Argelès-Gazost), du Gard (Barjac), de la Vienne (Bonne) ou d’Indre-et-Loire (Chaumussay). Ou encore des Deux-Sèvres (Chef-Boutonne), du Haut-Rhin (Holtzwihr) ou de Vendée (Le Poiré-Sur-Vie). Des communes franciliennes ont aussi été mises à l’honneur : Coignières (Yvelines), Courdimanche et Vetheuil, dans le Val-d’Oise, et de plus grosses comme Colombes (Hauts-de-Seine), Vitry-Sur-Seine (Val-de-Marne) et Ozoir-la-Ferrière (Seine-et-Marne). Enfin, notons que Grande-Synthe (Nord) et Cherbourg (Manche) ont été distinguées.

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