« Il faut bien l’admettre, la force propulsive du Grenelle s’est épuisée », a déclaré Nicole Bricq pour qui il s’agit désormais de relancer une dynamique et de franchir une étape vers un nouveau modèle de développement.
« Nous devons mettre en place la transition écologique, identifier des leviers d’action, notamment dans le domaine de l’énergie. Pour y parvenir, il nous faut échanger, débattre, confronter nos points de vue. Mon ambition, et c’est le souhait du président de la République, est de placer le dialogue environnemental au même niveau que le dialogue social » a déclaré la ministre.
Nicole Bricq a ainsi confirmé la tenue d’une Conférence environnementale en juillet. Ce rendez-vous, qui réunira les acteurs du CNDDGE et inclura les parlementaires, doit permettre d’identifier pour les prochains mois les axes de travail prioritaires et les modes de concertation associés. Les questions liées à l’énergie, à la biodiversité sous tous ses aspects et l’émergence de nouveaux modèles de financement, seront notamment au cœur des discussions.
La ministre a également insisté sur sa volonté de replacer les acteurs locaux au centre de la vie démocratique afin d’accélérer l’ancrage du développement durable dans les territoires et de s’appuyer sur les multiples initiatives développées à l’échelle territoriale.
Pour Nicole Bricq, « Les collectivités locales ont un rôle majeur à jouer dans chacun de leur territoire pour le développement de cette transition écologique. Rien n’est possible sans elles. C’est pour cette raison que j’ai souhaité qu’elles soient représentées au sein de la délégation française qui se rendra à Rio+20. »