La Caisse des dépôts (CDC) se positionne aujourd’hui sur ce secteur d’avenir des smart cities, souhaitant offrir aux collectivités, via ses différentes filiales (Egis, Icade…), une méthodologie globale et des solutions intégrées. Pierre-René Lemas, son directeur général, a également mis en avant la vision du groupe sur le sujet, se prononçant en faveur d’une “Smart City d’intérêt généra”, “centrée sur les besoins des usagers”, “coconstruite avec les collectivités territoriales et les citoyens”, écologique et sobre en énergie, et présentant “des politiques de mobilité multimodales et intégrées” ainsi qu’un “haut niveau d’infrastructures et de services numériques, associé à une gestion publique et transparente des données”.
De Besançon à Plaine commune
Pour mettre en œuvre ces différents principes et expérimenter, donc, une offre de services intégrée ce sont huit démonstrateurs qui sont annoncés à Besançon, Bordeaux, Lyon, Nantes, Nice, Toulouse et autour de deux sites à Plaine commune (93) : le parc d’activités des Portes de Paris et le potentiel futur village olympique des Jeux 2024 pour lequel seront notamment étudiés la réversibilité des programmes et la recyclabilité des matériaux de construction.
A Besançon, c’est la création d’un pôle d’excellence numérique dans le quartier “politique de la ville” planoise et d’une plateforme de diffusion de contenus patrimoniaux et culturels, qui sont prévus. A Nantes, la structuration d’une démarche City Lab, à Toulouse, l’expérimentation de véhicules autonomes ou l’accompagnement d’habitants de logements énergétiquement performants…