Alain Vidalies et Florence Parly ont signé la convention d’exploitation des lignes TET conclue entre l’État et SNCF Mobilités pour la période 2016-2020, extensible à 2023. Elle intègre dans la durée l’ensemble des évolutions annoncées et des progrès attendus de la part de l’opérateur, tant en termes de qualité du service que de redressement de l’équilibre économique, et confirme le rôle de l’État comme autorité organisatrice.
Pour le secrétaire d’État, “Il s’agit d’un accord équilibré, associant des efforts de productivité de l’opérateur, indispensables à la pérennité de cette offre, les résultats des évolutions du périmètre des TET, et un effort financier conséquent de l’État sur son niveau de contribution.“
Renouvellement du matériel roulant
Dans le cadre de cette feuille de route, l’État s’est également engagé à un renouvellement complet du matériel roulant d’ici 2025, pour un montant total de 3,5 milliards d’euros. La convention de financement signée par ailleurs entre l’Etat, l’AFITF et SNCF Mobilités acte l’acquisition de 30 rames Régiolis Alstom, pour un montant de 360 millions d’euros. Ces trains bénéficieront aux lignes de nombreuses régions : Paris-Amiens-Boulogne, la desserte de Montluçon venant de Paris et Bourges, Clermont-Ferrand-Nîmes (Cévenol), Toulouse-Hendaye, ainsi que les 3 lignes reprises par la région Nouvelle Aquitaine (Bordeaux-La Rochelle, Bordeaux-Limoges et Bordeaux-Ussel). Ces trains feront l’objet d’une mise en service, selon les lignes, entre novembre 2018 et septembre 2019.