Trois mois après le lancement de l’appel à projets « Villes respirables en 5 ans », Ségolène Royal en dévoile les lauréats. « Au total, 25 dossiers de groupement de collectivités ont été récompensés. Ils couvrent 735 communes et près de 15 millions d’habitants soit 24 % de la population française », indique-t-on au ministère de l’Écologie.
En contrepartie d’un appui financier et méthodologique, les agglomérations lauréates devront mettre en œuvre des mesures radicales en matière de mobilité, mais également dans les domaines industriel, agricole et résidentiel. Les critères de sélection des candidats sont précis, en particulier sur les actions à prendre hors mobilité. Par exemple, la réalisation d’audits air-énergie sur la totalité des entreprises du territoire et la lutte contre la dispersion des polluants liés à l’épandage. Les actions proposées pourront être financées jusqu’à un million d’euros maximum par lauréat. Des taux bonifiés pourront être alloués aux collectivités s’engageant dans la création d’une zone à circulation restreinte (ZCR), ou celles mettant en œuvre les actions les plus innovantes.
Parmi les vingt-cinq collectivités, vingt sont véritablement lauréates de l’appel à projets comme les communautés d’agglomération d’Epernay ou d’Avignon, les métropoles de Lyon ou de Grenoble, les communautés urbaines de Dunkerque ou Arras.
Trois, sont lauréates « en devenir » : la métropole de Clermont-Ferrand et les communautés d’agglomération de Vallée de la Marne et du Havre. Leurs « projets prometteurs » bénéficieront d’un délai complémentaire pour être complétés, avec, si les collectivités le souhaitent, l’appui de la part des services de l’État et de l’Ademe. Deux communes franciliennes enfin, feront l’objet d’un contrat local de transition énergétique avec un « accompagnement spécifique » : Champlan et Saint-Maur-des-Fossés.