Malgré les difficultés financières et organisationnelles, sur près de 500 petites villes qui ont d’ores et déjà participé à l’enquête, environ 220 d’entre elles déclarent avoir l’intention de mettre en oeuvre la réforme à la rentrée 2013.
Toutefois, sur ce même échantillon, environ 28% sont éligibles à la dotation de solidarité urbaine ou à la dotation de solidarité rurale cibles et plus de 88% des petites villes jugent le dispositif d’accompagnement de la réforme encore insuffisant.
Une très forte majorité de maires soulignent bien souvent le manque de temps dont ils disposent pour mettre en œuvre la réforme dans de bonnes conditions et sont inquiets sur toutes les questions relatives aux ressources humaines, à l’organisation des activités péri scolaires, aux équipements et à la capacité d’accueil des enfants sur les différentes installations, ou encore sur la restauration. A ces difficultés, s’ajoutent bien souvent les réserves des enseignants qui ne facilitent pas la concertation au niveau local. Enfin, dans un contexte de tension budgétaire et au vu des récentes annonces sur la baisse supplémentaire des concours financiers de l’Etat, ils souhaitent très majoritairement la pérennisation du fonds d’amorçage, une aide financière durable plus que jamais indispensable à la mise en œuvre et au succès de la réforme.
Rythmes scolaires : 220 petites villes prêtes à s’engager dans la réforme dès 2013
A la suite de l’enquête menée par l’Association des petites villes de France (APVF), un premier bilan d’étape peut être dressé.