S’il y a bien une liste qui ne désemplit pas c’est celle des demandes d’accès à un jardin potager. Aujourd’hui plus de 200 personnes sont sur liste d’attente à Roubaix pour bénéficier d’une parcelle et cela malgré le doublement en 5 ans des parcelles mise à disposition. A l’occasion d’un récent conseil municipal, la ville a adopté une délibération une délibération témoignant de sont engagement sur le long terme dans cette politique de “ville nourricière”.
Concrètement cette délibération permettra à la ville de solliciter les partenaires institutionnels et fonciers comme la Métropole Européenne de Lille ou les bailleurs pour mener à bien des projets d’agriculture urbaine.
Du potager à l’agriculture urbaine
En pratique près de 15 hectares ont été identifiés comme des surfaces disponibles pour une agriculture urbaine ou à plus petite échelle des jardins potagers. Et en matière de surfaces, les idées ne manquent pas à Roubaix pour identifier d’autres surfaces à réinvestir comme les toitures de certains bâtiments ou certains espace en périphérie de la ville qui pourrait d’intégrer au projet.
Pour Guillaume Delbar, maire de Roubaix “s’investir aujourd’hui dans des projets d’agriculture urbaine c’est à la fois une politique responsable pour l’avenir mais aussi une belle revanche sur un environnement où les friches laissées par les crises industrielles deviennent de nouveaux territoires de conquête”. Roubaix entend bien capitaliser sur une nouvelle dynamique et faire émerger des porteurs de projets et cela augure également un Appel à Manifestation d’Intérêt pour mettre en connexion les acteurs potentiels avec les sites identifiés.
Un projet participatif exemplaire
Alexandre Garcin Adjoint au maire délégué au développement durable et à la résilience, se montre optimiste : “la ville de Roubaix a le potentiel et les énergies nécessaires à la réussite d’un projet ambitieux de ville nourricière. Les négociations en cours avec certains de nos partenaires sur les différents espaces disponibles sont très encourageantes. La ville a déjà démontrée par ses actions sur le zéro déchet qu’elle savait se mettre en ordre de marche pour accélérer les dynamiques qui n’étaient pas acquises au début. Ce projet est une belle opportunité de contribuer à l’amélioration du cadre de vie et au changement d’image de la ville. Il s’agit d’un projet participatif exemplaire de promotion de l’économie circulaire qui doit permettre de développer de nouveaux emplois pour la valorisation des déchets-ressources sur le territoire métropolitain.”