Risques majeurs : et si on tentait la risco-résilience ?

 

Vivre heureux avec les risques majeurs ? La question peut sembler provocatrice, voire un peu folle et pourtant, Frédéric Besset, auteur d'un ouvrage sur la risco-résilience, y répond de façon très directe : "C'est possible !".

 

Après avoir narré son expérience de candidat puis d’élu local dans Etre maire le plus beau des mandats, Frédéric Besset publie un nouvel ouvrage aux éditions Edisens, consacré à ce qu’il maîtirise le mieux en dehors du risque électoral : les risques majeurs. Tout au long de l’année, il accompagne en effet des communes et des entreprises dans la mise en place de leurs plans de crise.

Dans ce nouvel opus, La risco-résilience – Méthode d’anticipation et d’assimilation positive, l’auteur souhaite impliquer tous les citoyens dans une approche originale. L’objectif est de mieux prévoir les dangers, d’être moins vulnérables aux crises, de mieux faire face aux catastrophes.

 

Un approche positive

Le projecteur braqué par les médias sur le terrorisme amène la population à s’interroger sur sa capacité à faire face à un événement rare mais aux conséquences dramatiques, définition traditionnelle du risque majeur. Cependant ce projecteur est tellement fort qu’il peut créer des zones d’ombre à proximité : les autres risques majeurs auxquels la population française doit également mieux se préparer. C’est le cas par exemple pour les inondations, qui vont augmenter du fait du dérèglement climatique, pour les accidents industriels toujours possibles, et notamment dans le secteur nucléaire et pour les atteintes aux réseaux techniques dont nous ne savons plus nous passer“, explique Frederic Besset.

Il propose donc une approche concrète et positive, construite à partir d’une conviction : chacun d’entre nous peut améliorer sa capacité d’anticipation et de résistance aux risques majeurs d’origine naturelle et humaine. La méthode : “s’éloigner des discours déclinistes et fatalistes ruminant les risques d’effondrement humain, agir sur soi et avec les autres pour trouver la voie de la risco-résilience”.

Accepter et maîtriser nos peurs et notre stress, mieux comprendre les risques liés à notre époque et à nos choix, adapter notre mode de vie tout en assumant certains risques acceptabeles, aider la collectivité à s’organise et, pourquoi pas, s’appuyer sur des plans de crise adaptés aux différentes circonstances… Selon l’auteur, tout cela se décide et se prévoit. 

 



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