Ces décrets font suite à l’adoption par les parcs en question de nouvelles chartes. La charte est le contrat qui concrétise le projet de protection et de développement durable élaboré pour son territoire par un parc, et est soumise à enquête publique avant d’être approuvée par les collectivités territoriales et les partenaires concernés.
La charte comporte différents éléments et fixe « les objectifs à atteindre, les orientations de protection, de mise en valeur et de développement du Parc, ainsi que les mesures qui lui permettent de les mettre en œuvre. » Elle permet « d’assurer la cohérence et la coordination des actions menées sur le territoire du Parc par les diverses collectivités publiques ».
Elle a par ailleurs une validité de 12 ans, une procédure de révision de la charte permettant, au vu de l’action du Parc, de redéfinir son nouveau projet et de reconduire son classement.
Le classement des 4 parcs en question à donc bien été reconduit, sachant que le parc naturel régional de la Guyane, créé en 2001, ne bénéficiait plus du classement depuis 2007 (même si il continuait ses missions). L’ensemble des nouvelles chartes vise des objectifs de participation citoyenne, d’information et de coopération ; ainsi qu’une gestion durable des milieux naturels et de la biodiversité (particulièrement riche au sein du parc naturel de la Guyane). Certaines contribuent aussi au développement économique telle la charte du parc naturel des Causses du Quercy qui s’est donné pour objectif de « soutenir et promouvoir le pastoralisme et d’encourager un tourisme respectueux de l’environnement. »