A l’issue d’un comité de sélection interministériel qui s’est tenu ce 16 décembre sous la présidence d’Olivier Dussopt, 16 nouvelles municipalités ont rejoint la liste des 50 qui accueilleront d’ici à 2024 l’un des services relocalisés de la DGFiP, actuellement concentrés en Île-de-France et dans les grandes métropoles. Ces transferts représentent 2 500 emplois, sur les 107 000 que compte l’administration fiscale, qui animeront la vie économique de villes moyennes.
Cette refonte avait été annoncée à l’été 2018 par le gouvernement. Il y a trois mois, le ministre délégué chargé des Comptes publics réunissait la première salve des maires des 50 premières communes retenues. La liste des heureuses gagnantes – environ huit fois plus avaient candidaté dans plus de 80 départements – était connue depuis le mois de janvier, mais Bercy s’en était alors tenu à préciser la nature des services délocalisés ou créés pour l’occasion. Pour les seize nouveaux points de chute retenus, il faudra patienter jusqu’en janvier prochain pour les connaître. Tout juste est-il précisé par le cabinet du ministre qu’ils ont été retenus « sur la base de critères portant sur la situation sociale et économique du territoire, son attractivité, la qualité des solutions immobilières proposées et les conditions d’accueil des agents ».
Ces relocalisations tant attendues « feront l’objet d’un accompagnement RH exemplaire afin de tenir compte des attentes des agents volontaires concernés ». Parmi ces villes se trouvent Amiens où le ministre s’est déplacé en septembre dernier (voir photo), Cambrai, Fécamp, Lannion, Vendôme ou encore Aurillac (26 000 habitants), où la préfecture du Cantal s’est félicitée publiquement d’accueillir des dizaines d’agents et leurs familles.