« La signature de ce rapport par l’ensemble des membres du Conseil, qui n’était pas acquise au départ compte tenu de la diversité de leurs points de vue, est un message fort, qui appuie les différentes priorités identifiées, telles que la transition énergétique, la réduction des inégalités territoriales, l’amélioration de la qualité des transports et des infrastructures ou encore le développement des innovations », a indiqué le sénateur centriste.
Ce rapport identifie trois scénarios, en fonction des montants alloués à la politique des transports. Pour Hervé Maurey, « si le Gouvernement veut tenir sa promesse d’amélioration des transports du quotidien et de modernisation des réseaux existants, qu’ils soient ferroviaire, routier, ou fluvial, le premier scénario qui prévoit un budget annuel de 2,4 milliards d’euros pour l’Agence de financement des infrastructures de transports de France (Afitf), doit résolument être écarté. Ce scénario correspond certes à une augmentation du budget par rapport à la période 2012-2016, mais il faut rappeler que l’Afitf a connu de grandes difficultés budgétaires durant ces années. Comme le précise le rapport, les priorités indispensables de restauration du patrimoine ne seront que partiellement satisfaites avec ce scénario. »
Le président de la commission appelle donc de ses vœux le choix par le Gouvernement du scénario n°2, et si possible du scénario n°3, pour atteindre les objectifs fixés par le président de la République en matière de régénération des réseaux, de mobilités du quotidien ou de résorption des nœuds ferroviaires, etc.
Nathalie Chalard
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