Les promesses du candidat étaient nombreuses : isolation de 600 000 logements anciens chaque année, débat sur l’énergie, fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim, instauration d’une conférence environnementale réunissant les cinq collèges et des parlementaires, examen systématique des subventions défavorables à l’environnement, soutien à la recherche et l’innovation pour une agriculture durable, réduction de moitié de l’artificialisation des sols, troisième appel à projets de transport en site propre…
« Nul doute que la place qui sera accordée à l’écologie, au sein de la prochaine équipe gouvernementale, sera révélatrice de l’importance que le nouveau Président entendra donner à l’enjeu écologique », commente cependant sur son blog l’avocat Arnaud Gossement. Pour l’ancien porte-parole de France Nature Environnement, la nomination d’un Vice Premier ministre en charge du développement durable est « peu probable ».
FNE rappelle d’ailleurs les propos tenus en janvier par le socialiste lors de son congrès : « Notre ambition pour la transition énergétique et la transition écologique de l’économie sera portée au plus haut niveau par le président de la République et le Premier ministre qui sera directement chargé de la transition écologique. Mais chaque ministre devra avoir lui-même sa feuille de route en matière de transition écologique dans le domaine de sa compétence.»
Les noms du député socialiste Philippe Martin ou des Verts Cécile Duflot et Jean-Vincent Placé sont cités pour prendre la tête d’un ministère chargé de l’environnement aux contours encore flous, mais qui pourrait englober “l’industrie verte” et la “transition écologique”.