Le numérique a un impact environnemental conséquent. Pour le réduire les collectivités peuvent, selon le cabinet Espelia (voir ce billet d’une consultante), activer un effet de levier en maximisant la durée de vie des équipements de leur parc ou bien en sensibilisant à ces pratiques les usagers de leur territoire (via les ressourceries et tiers lieux, en luttant contre l’obsolescence des services numériques, etc).
Pour l’heure, les collectivités commencent tout juste à intégrer cet enjeu du numérique vert dans leurs stratégies et appels d’offres. Des établissements publics aussi s’y mettent et mijotent des actions significatives. A la tête de l’Ademe (960 équivalents temps-plein), Arnaud Leroy l’a confirmé ce 18 juin lors d’un point presse en visioconférence, « même si avec cet enjeu de la sobriété numérique, on touche vite des point sensibles tels que la durée de vie des équipements qui sont mis à disposition des employés ou la nécessité d’utiliser du matériel reconditionné ».
Les collectivités locales ont tout intérêt à faire précéder l’action d’un diagnostic pour identifier les sources d’impacts et les services les plus concernés. Une association comme Villes Internet, à l’initiative d’un congrès national des élus au numérique, se propose de les épauler pour évaluer leurs actions et structurer leurs projets. Le label national que cette association porte – la participation vient de s’ouvrir ce 18 juin en vue d’une remise des labels en début d’année prochaine – va d’ailleurs intégrer une mention sur le numérique responsable « pour souligner les initiatives locales qui prennent en compte l’empreinte environnementale et cherchent à la diminuer ».