Point d’étape pour le bassin Loire-Bretagne

L’Agence régionale de santé Centre, la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement de bassin et l’agence de l’eau Loire-Bretagne ont publié le 2 janvier dernier un bilan de la protection des captages d’alimentation en eau potable à la fin 2010.

 

Ainsi, sur un objectif de 100% fixé à la fin 2010, seuls 68 % des 5 730 captages du bassin font l’objet d’un arrêté de DUP (déclaration d’utilité publique), ce qui représente 75% des débits prélevés. Cependant, cette performance est supérieure à celle du niveau national qui affiche 60% de captages protégés par DUP (69% des débits). Sur le bassin,  1 220 captages n’en sont actuellement qu’au stade de l’avis hydrogéologique alors qu’aucune procédure n’a encore été engagée pour près de 500 captages.

En outre, l’étude indique sur la dernière décennie l’abandon de 800 captages (13.7%) pour des raisons principalement administratives (captages vétustes, déclarés « improtégeables » ou exclus du schéma départemental d’alimentation en eau potable). Ce qui représente 2 captages en moyenne abandonnés par an et par département, soit moins de 5% du volume total de la production en eau potable du bassin (2.6 millions de m3 par jour) .Dans ce contexte,  220 captages seront encore abandonnés dans l’avenir pour suivre la mise en œuvre des schémas d’AEP, dont un tiers situé en Eure-et-Loir.

Enfin, sur les 128  aires d’alimentation de captage « Grenelle », 52 programmes d’actions sont actuellement en cours. Sans compter les programmes financés dans le cadre de contrats territoriaux sur 14 captages des Côtes-d’Armor et du Finistère.

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