Paris lancera le 25 novembre prochain deux appels à projets complémentaires sur la végétalisation des toits et des façades et sur le développement de l’agriculture urbaine.
La feuille de route confiée par la maire Anne Hidalgo à l’adjointe aux Espaces verts, Pénélope Komitès, affiche des objectifs ambitieux pour une ville plutôt en retard sur le sujet : création, d’ici à 2020, de 30 nouveaux hectares d’espaces verts au sol et de 100 ha de toitures ou de façades végétalisées, dont le tiers consacré à l’agriculture urbaine.
« Il ne s’agit plus désormais d’expérimentation mais bien de stimuler et de mettre en avant la capacité des propriétaires publics et privés à introduire de différentes façon le vert dans la ville. C’est un changement de culture important. Il faut expliquer aux propriétaires que les nouvelles techniques de végétalisation des bâtiments et des toits ne posent plus de problèmes de portance ou d’étanchéité », persuade l’élue.
Le Plan 1000 immeubles récemment lancé incite également à la végétalisation des bâtiments. Tout comme l’article 13 du futur plan local d’urbanisme (PLU) de la capitale qui prévoit de faciliter l’instruction des permis de construire pour l’installation de serres en toiture.
A l’image de deux projets récemment évoqués par Environnement Magazine, ERDF qui cultive des légumes sur un toit-terrasse de la rue d’Aboukir ou les Galeries Lafayette, des fraises au sein d’un jardin vertical de 1000 m², Paris mise sur le potentiel économique, notamment à travers le développement des circuits courts, de l’agriculture urbaine.