Ces dernières années ont vu fleurir les partenariats de recherche et d’enseignement sur les thèmes des villes intelligentes (smart cities) et de l’économie circulaire. Côté énergie, rares sont ceux portant spécifiquement sur l’éclairage public, un poste qui pèse pourtant lourd dans les dépenses des collectivités (20% selon l’Ademe). C’est chose faite grâce à la chaire de recherche et d’enseignement sur l’éclairage public lancée le 8 novembre par l’école des ingénieurs de la ville de Paris (EIVP) et le groupement d’entreprises Evesa, titulaire dans cette ville du marché à performance énergétique en charge de l’éclairage public et de la signalisation lumineuse tricolore. Les deux partenaires vont croiser leur savoir-faire et diffuser des savoirs et des bonnes pratiques. L’éclairage public urbain est en effet un domaine à fort potentiel d’innovation, avec déjà de nouveaux services et technologies en vue pour les villes de demain.
Vers des services urbains performants
Cette chaire se consacrera durant trois ans à l’étude et l’analyse de l’éclairage public urbain dans une approche interdisciplinaire. “Pour notre école, c’est un moyen de renforcer l’ancrage de la formation et de la recherche dans le quotidien exigeant et la dynamique d’innovation des services urbains les plus performants”, souligne son directeur Franck Jung.
La performance énergétique de l’éclairage public en ville, sa gouvernance et sa structuration ne seront pas les seuls axes creusés. La résilience face aux différents risques tels que les inondations, la pénurie d’électricité, le vandalisme ou les accidents industriels le seront aussi. Tout comme l’éclairage intelligent. La chaire verra donc la création d’un “pôle de compétences en formation des ingénieurs et chercheurs de haut niveau offrant un cadre dynamique pour relever les défis techniques des villes”.