« C’est le premier cadastre solaire à l’échelle d’une ville entière. Il s’appuie sur un modèle numérique 3D qui, par croisement avec les données météo sur cinq ans, permet de cartographier les potentialités solaires des 120 000 bâtiments parisiens et de leurs 31 millions de mètres carrés de toitures modélisés », explique Yann Françoise, responsable climat-énergie de l’agence d’écologie urbaine de la ville de Paris. Concrètement, il s’agit d’une vue aérienne de la ville sur laquelle un dégradé de couleurs, du bleu au rouge, indique l’ensoleillement moyen en kwh/m2/an. Concrètement, tout Parisien peut identifier les potentialités de son domicile. « Globalement, nous avons identifié 6 millions de mètres carrés à l’ensoleillement favorable, mais si 300 à400 000 m2se dotaient d’installations solaires, ce serait déjà formidable », imagine René Dutrey, adjoint chargé du développement durable, de l’environnement et du plan Climat avec l’intention d’orienter toutes les demandes d’informations complémentaires vers l’agence parisienne du climat. Ce projet s’inscrit dans le cadre du programme européen Polis, lancé en 2009 pour développer le solaire à Paris, Lyon, Lisbonne, Munich, Vitoria et Malmo. L’UE a financé 71 % du projet et la ville de Paris 29 % soit moins de 100 000 euros.
Paris se dote d’un cadastre solaire
Afin d'encourager le développement de l'énergie solaire sur son territoire, la Mairie de Paris met en ligne un cadastre spécial avec l'appui technique de l'Atelier parisien d'urbanisme.