« C’est la mesure la plus efficace pour l’amélioration de la qualité de l’air, en transformant plus rapidement que prévu les parcs de la ville et de la RATP. Egalement en encourageant les particuliers à abandonner leur véhicule Diesel. Nous souhaitons notamment offrir un an d’abonnement aux transports en commun à ceux qui le font, comme cela existe déjà en Belgique autour de Bruxelles », explique Christophe Najdovski qui reconnaît que ces mesures sont « pour l’instant un peu générales » et que toutes les décisions ne dépendent pas de la municipalité.
En plus de ces initiatives de fond, le plan prévoit une réaction plus rapide qu’en mars dernier en cas de pic de pollution aux particules fines. « La ville souhaite mettre en place la circulation alternée, et la gratuité des transports en commun qui va avec, dès que le seuil d’alerte de 80 µg/m3 est franchi. Ainsi que la gratuité du stationnement résidentiel dès le franchissement du seuil d’information (50 µg/m3) et des Vélib et Autolib dès le deuxième jour », ajoute l’élu écologiste.
Paris ne pourra là aussi pas faire cavalier seul, alors que le Conseil national de l’air s’est réuni ce mercredi 14 mai pour dresser le bilan de l’épisode de mars et que le ministère de l’Écologie prévoit « d’harmoniser d’ici l’été les conditions de déclenchement des mesures de prévention et de préciser leur mise en œuvre au niveau local ».