Loi sur la biodiversité, ordonnance sur le dialogue environnemental, lois de réforme territoriale… autant de textes législatifs venus bousculer le contexte, notamment institutionnel, dans lequel évoluent les parcs naturels régionaux (PNR) depuis un demi-siècle d’existence. Par une note technique rendue publique ce 26 novembre, le ministère de la Transition écologique souhaite accompagner les acteurs clés de la procédure de classement des PNR – et au premier chef les régions – dans la prise en main de ces nouveaux outils sans perdre de vue les fondamentaux.
Pas d’essoufflement en vue : “Avec 53 parcs, ce réseau offre un maillage territorial fin qui couvre environ 15% du territoire français, plus de 4.400 communes et 4 millions d’habitants”, se félicite le ministère. Une vingtaine de projets de PNR supplémentaires est en outre à l’étude. Il s’agit d’être donc attentif “au maintien d’un haut niveau d’exigence dans l’attribution du classement, dans l’ambition des projets de territoire et la qualité des chartes de parcs”, insiste la note. Le document se fait ainsi l’écho du récent avis du Conseil économique, social et environnemental (Cese) qui appelle à la vigilance sur la pertinence et la cohérence des territoires proposés au classement en PNR, au risque de les dénaturer. Pour conforter cette ligne de conduite, la note cite par ailleurs les conclusions de la revue des dépenses portant notamment sur la gestion des PNR. Ce rapport, publié en novembre 2017, recommande également de maîtriser le champ des actions couvertes en se concentrant sur les domaines d’intervention spécifiques des PNR afin de ne pas générer d’éventuels doublons avec d’autres structures.
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